LE RÔLE DU GRAPHISME DANS LE CINÉMA

Le graphisme dans le cinéma est un aspect crucial de la création d’un film. Il contribue grandement à l’atmosphère, à l’ambiance et à l’esthétique générale du film. Les graphismes incluent tout ce qui a trait aux décors, aux costumes, aux accessoires, aux effets visuels et à la conception des personnages.

Assises Djinn d’Olivier Mourgue vues dans « 2001, L’Odyssée de l’espace », de Stanley Kubrick (1968)

Les décors peuvent être réalistes ou stylisés, selon le ton et le style de film recherchés. Les designers de décors travaillent souvent en étroite collaboration avec le réalisateur. Ils s’assurent que les décors reflètent l’histoire, le ton et l’ambiance du film.

La conception des décors est l’un des aspects les plus importants du graphisme dans le cinéma. Elle peut établir l’atmosphère et le contexte de l’histoire. Les décors peuvent être créés en utilisant des décors naturels ou construits à partir de zéro. La conception des costumes et des maquillages est également importante pour donner vie aux personnages. Elle permet de les rendre crédibles pour les spectateurs. Elle permet de les immerger dans un univers cinématographique et de rendre le concept plus crédible à leurs yeux. C’est un des plus gros objectifs lors de la conception d’un film, il est en effet important et non-négligeable pour un réalisateur.

Les effets spéciaux peuvent également jouer un rôle crucial dans la création d’images spectaculaires et fantastiques, allant des explosions et des cascades aux créatures animées par ordinateur. Les animations et les titres de crédit peuvent également être utilisés pour renforcer l’atmosphère du film ou pour fournir des informations importantes aux spectateurs.

En conclusion, le graphisme dans le cinéma est un élément essentiel. Il permet de raconter une histoire de manière visuelle, en utilisant des techniques créatives et artistiques pour créer des images qui captivent et émerveillent les spectateurs.

COMMENT DISNEY+ CONCURRENCE NETFLIX

Disney+ dévoile sa nouvelle stratégie de communication qui fait peur aux grosses plateformes de streaming concurrentielles.

Disney est une plateforme de streaming vidéo en ligne lancée en novembre 2019 par la Walt Disney Company. Elle propose une grande variété de contenus pour tous les âges, notamment des films, des séries, des documentaires et des émissions pour enfants.

La plateforme de streaming est disponible dans de nombreux pays à travers le monde et propose des contenus originaux exclusifs tels que les séries « The Mandalorian », « WandaVision », « Loki » et « Hawkeye », ainsi que des films originaux tels que « Soul », « Luca » et « Cruella ».

La plateforme propose également un grand nombre de contenus classiques de Disney, Pixar, Marvel, Star Wars et National Geographic. Les utilisateurs peuvent accéder à des films classiques comme « Le Roi Lion » ou « La Belle et la Bête », ainsi qu’à des séries populaires comme « Les Simpson ».

Celle-ci est disponible sur une variété de plates-formes, y compris les téléviseurs intelligents, les ordinateurs, les smartphones et les tablettes. Les utilisateurs peuvent également télécharger des contenus pour les regarder hors ligne.

Enfin, la plateforme propose différents forfaits d’abonnement, allant de l’abonnement mensuel à l’abonnement annuel, ainsi que des offres groupées avec Hulu et ESPN+.

Disney+ et Netflix sont deux services de streaming qui proposent du contenu à la demande en ligne. Bien qu’ils aient des offres similaires, il existe des différences importantes entre les deux qui peuvent influencer la décision d’un utilisateur pour l’un ou l’autre.

En termes de contenu, Disney+ est principalement axé sur les franchises de Disney, Pixar, Marvel, Star Wars et National Geographic. Cela signifie que si vous êtes fan de ces franchises, vous trouverez probablement plus de contenu sur Disney+. En revanche, Netflix propose une plus grande variété de contenus, avec une bibliothèque de films, de séries TV et de documentaires plus vaste.

https://www.lefigaro.fr/medias/les-geants-du-streaming-trop-peu-rentables-20221114

LA NAISSANCE DE DISNEY

LA NAISSANCE DE DISNEY

Disney, c’est en fait le nom de son créateur, Walt Disney : un Américain qui est mort il y a 50 ans et à qui on doit la naissance de cet « empire » qu’est Disney. C’est en 1923 qu’il a ouvert avec son frère un studio de dessins animés portant leur nom. En 1927, ils ont créé leur premier personnage et leur premier dessin animé : Oswald le lapin chanceux. C’était un court métrage. C’est-à-dire un petit film de 5 minutes environ. Il était en noir et blanc et les personnages ne parlaient pas.

Oswald ressemblait beaucoup à une souris, créée d’ailleurs l’année suivante. En effet, Mickey Mouse («mouse» veut dire «souris» en anglais). Mickey a une voix très aiguë (enregistrée par Walt Disney lui-même pendant plusieurs années) et siffle, chante ou crie. C’est le premier dessin animé parlant. C’est une grande nouveauté : on n’a inventé le cinéma parlant qu’un an plus tôt.

L'évolution des dessins de Mickey Mouse, sa création/naissance

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mickey_Mouse

Le succès de Mickey permet à Disney de se lancer dans un pari fou : faire son premier film long (un long métrage), Blanche-Neige et les Sept Nains. Cette fois, le dessin animé dure plus d’une heure au lieu d’une dizaine de minutes d’habitude. Pour y arriver, 740 personnes travaillent dessus pendant trois ans. L’histoire (qu’on appelle un scénario pour les films) doit être passionnante. Tous les personnages doivent avoir leur personnalité, à commencer par les sept nains qui n’ont pas du tout le même caractère. Les dessinateurs peuvent dessiner les gestes 100 jusqu’à 150 fois même. Blanche-Neige sort en 1937 et connaît un immense succès.

Après ça, Disney fait d’autres longs métrages depuis la naissance de son empire : Pinocchio, Fantasia, Dumbo, Bambi…En 1950, Cendrillon est un succès et permet au studio de gagner un peu plus d’argent. Pour ce film, comme pour de nombreux autres. On appelle les fins de Disney des «happy end» : une «fin heureuse» en anglais.

Pour Walt Disney, le dessin animé est un art. Chaque film a son univers. L’histoire, souvent inspirée de contes, est très travaillée et on peut croire que chaque personnage existe vraiment, comme dans les films avec des acteurs. D’ailleurs, Disney a créé plusieurs types de films : des dessins animés ainsi que des dessinés à la main ou à l’ordinateur mais aussi des films avec de vrais acteurs, ou encore d’autres qui mélangent les deux.

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L’AFFICHE DE FILM

L’AFFICHE DE FILM

https://www.allocine.fr/tag-920/films/

Initialement, la définition de l’affiche de film est simple : c’est un visuel qui est destiné à promouvoir un film. Son format peut varier et chaque pays à sa norme. Mais certains éléments restent tout de même incontournables tels que le titre du film, son auteur, les acteurs qui y figurent ou encore une photographie ou une illustration qui présente, voire représente globalement l’œuvre. 

L’affiche de film est donc un élément marketing. Par conséquent juger son esthétique n’aurait pas de sens puisqu’elle n’est pas destinée à être jolie mais son but est principalement, et avant tout, d’attirer un public. 

Mais alors qu’est-ce qui guide exactement les choix graphiques pour une affiche de cinéma de nos jours ?  

L’histoire de l’affiche de film

Pour essayer d’y voir plus clair, il faut d’abord se pencher sur l’évolution de celles-ci à travers les époques. On peut alors observer que depuis l’apparition du cinéma, les créateurs se laissent beaucoup influencer par les mouvements artistiques de leurs époques pour promouvoir un film. Par exemple, quand le film l‘Inhumaine est sorti en 1921, on peut constater que son affiche reprend parfaitement les codes graphiques du mouvement populaire de l’époque : le Cubisme. On pourrait aussi se pencher sur l’affiche de The breakfast at Sunrise. Sorti en 1927 et dont l’affiche s’appuie sur les principes des Arts Décos. Quant au style hippie, par exemple, qui connaissait son essor dans les années 60, il est bien représenté, sans surprise, par l’affiche du Casino Royal en 1967.

 Mais alors le 21e siècle marque définitivement un tournant dans cette évolution avec l’arrivée de l’ère numérique puisque c’est aussi l’apparition des montages photos, jusqu’ici laborieux, et le début de son utilisation grâce à la démocratisation des nouveaux logiciels spécialisés. 

Un tournant dans l’évolution

On pourrait penser que cette nouvelle ère technologique sera alors accompagnée d’une innovation artistique. Mais bien au contraire, puisque c’est le début d’une ère d’uniformisation : les affiches de films ne seront donc pas épargnées. 

`On peut trouver une explication logique à cette uniformisation. Serait-ce forcément une preuve de « flemmardise » ou encore un « manque de créativité ou d’inventivité » des graphistes comme l’aurait dénoncé Vincent Cassel dans un tweet relevant les différentes similitudes sur les affiches de comédies françaises ?

Et si c’était bel et bien une volonté, une stratégie marketing qui aurait été réfléchi et élaboré en amont ? 

Il est vrai qu’avec cette fameuse ère numérique, l’espace digital est privilégié au physique. Le métier d’affichiste se précarise : ce n’est plus le pinceau et la fibre artistique qui guident la main de l’artiste mais ce sont les données, dont le rôle est de prédire ce qui va retenir le plus l’attention du public. 

En effet, le spectateur est abreuvé d’images, de bandes annonces, d’affiches en tout genre. Le rôle du graphiste est alors d’aiguiller son œil, de le faire s’y retrouver, de ne pas le perdre davantage. D’où la nécessité d’aller reprendre des codes graphiques préétablies. Cette codification est un moyen de communication qui répond simplement à l’objectif de suggérer on ne peut plus clairement de quels autres films anciens, de quel genre, de quelle famille ce nouvel objet cinématographique se rapproche afin d’attirer la bonne clientèle et de guider le consommateur dans son choix.

Les différents genres cinématographiques

Par exemple, on peut remarquer la similitude des affiches de comédies, arborant toutes des couleurs claires et très flashy, un fond uni, et un ou deux personnages tout au plus sur l’image. Une composition plutôt simple pour traduire la simplicité de l’intrigue et la non prise de tête. 

Les films d’actions, au contraire, s’illustrent généralement par une surcharge de l’image, illustrant une scène emblématique du film ou bien la tête des acteurs en gros plan, et parfois même les deux pour les plus audacieux comme c’est le cas avec l’affiche de Pirates des Caraïbes.

Le genre de l’horreur pourrait aussi nous servir d’exemple. Avec ses tons toujours très ternes, des sous-tons souvent bleutés comme les affiches emblématiques du cinéma d’horreur : Annabelle, Conjuring etc.

Pourquoi croyez-vous que le style de l’affiche du récent film Dune se rapproche autant de celles des fameuses affiches de la très célèbre saga Star Wars ?  Parce que c’est exactement la similitude que l’équipe marketing veut mettre en avant dans la promotion.

Ce choix s’explique aussi parce qu’aujourd’hui, l’univers cinématographique devient de plus en plus concurrentiel. 300 films sont présentés au public chaque année en France. On peut en compter 8 sur 10 comme des échecs selon le public. 

Une vraie stratégie de communication

Alors pour la promotion de la sortie d’un film, l’équipe marketing préfère ne pas trop prendre de risque. Elle garde une forme que le public apprécie, pour ne pas risquer de les perdre en chemin. 

Ce phénomène est très bien illustré si l’on prend le temps d’observer l’historique des affiches des comédies françaises. Le bleu et le jaune reviennent très souvent. Et ça depuis la sortie et le succès de Bienvenue chez les chtis et son affiche emblématique, sorti en 2008. Avant ça, le rouge et le blanc étaient beaucoup plus souvent mis en avant pour le même genre de film. Ce phénomène est observable depuis 1992 et le franc succès de « Un dîner de Con ». Et devinez de quelles couleurs était l’affiche ? 

Alors, un refus de prise de risque, une « flemmardise », ou un choix stratégique conscient et mesuré ? À vous de trancher.

L’ÉVOLUTION DES AFFICHES DE FILM

L’ÉVOLUTION DES AFFICHES DE FILM

Histoire et devenir de l’affiche de cinéma

L’histoire et l’évolution des affiches de film n’a pas commencé hier.

« L’art de l’affiche de cinéma est de réduire en une image ce que le metteur en scène a réalisé en 350 000. » (Stanley Kubrick)

Les affiches de cinéma sont apparus en même temps que l’industrie du Cinéma elle-même. C‘est-à-dire à la fin du XIXe siècle. Elle permet de faire la publicité d’un film avant ou pendant son exploitation en salles de cinéma.

Les affiches de cinéma : le principal outil promotionnel d’un film.

 Les studios lui consacraient donc un budget conséquent. Ils faisaient appel aux artistes les plus talentueux pour distinguer un film de ses concurrents.

Certains artistes se sont ainsi spécialisés dans la création d’affiches de cinéma. Les studios allant parfois jusqu’à les embaucher sous contrat pour s’assurer une production régulière et qualitative d’affiches. Ces artistes spécialisés sont appelés « affichistes » de cinéma.

Grâce à ces artistes de talent. Les affiches de cinéma s’émancipent de plus en plus des codes de l’affiche publicitaire classique. Elles gagnent en originalité et en beauté, et deviennent de plus en plus attractives pour les esthètes et les cinéphiles. C’est ainsi qu’apparaissent les premiers collectionneurs d’affiches de cinéma.

La quantité d’affiches nécessaires pour la promotion des films augmente en même temps que le nombre de salles de cinéma. Au fil des années, les modes d’impression se modernisent pour permettre une production d’affiches plus industrielle : à la sérigraphie succède la lithographie, puis l’offset dans les années 1950, technique d’impression aux couleurs moins riches que la lithographie mais aux tirages supérieurs, c’est-à-dire permettant d’imprimer un plus grand nombre d’affiches de cinéma. Cette évolution des techniques d’imprimerie aura également un impact sur les formats d’affiches de films, avec notamment l’exemple de la petite affiche de cinéma française qui passe avec l’offset de 40x60cm à 40x54cm (pour plus d’infos sur le sujet des dimensions d’affiches, lisez notre page dédiée aux différents formats d’affiches de cinéma).

En termes artistiques, l’illustration est la technique dominante jusqu’au début des années 90, avant d’être supplantée par le photomontage.

La photographie fut introduite dans la conception des affiches à la fin des années 50. Grâce au remplacement de l’impression lithographique par l’impression offset qui facilite l’emploi du photomontage. Pour les distributeurs, la création d’affiches de cinéma par photomontage présente l’avantage d’être moins chère et plus rapide que l’illustration. Malheureusement cette technique artistique est aussi plus restrictive que l’illustration en terme de création originale. La preuve ci-dessous avec deux exemples d’affiches cultes. Elles utilisent chacune de ces techniques artistiques. La première est une affiche du Bon, la Brute et le Truand. La deuxième est un photomontage pour le fllm Psychose (artiste inconnu).

Avec l’augmentation du nombre de films en salle, la concurrence est telle que les professionnels sont conduits à diversifier les outils promotionnels : bande-annonce, presse, radio, télé et internet deviennent des médias courants de promotion du film, réduisant mécaniquement le budget dédié à l’affiche de cinéma.

L’affiche de cinéma reste cependant un support essentiel de la promotion du film.

En effet dans sa version la plus minimaliste, la campagne publicitaire d’un film comporte aujourd’hui deux éléments : la bande-annonce et l’affiche de cinéma.

Aussi, pour concilier la baisse du budget et des délais avec la nécessité de réaliser une affiche attractive, la plupart des distributeurs choisissent de délaisser l’aspect artistique (plus long, plus couteux) pour se concentrer sur des techniques éprouvées de remplissage de salles, comme par exemple le gros plan sur l’acteur vedette, le regard perçant et la posture héroïque, ou encore le très classique dos-à-dos des deux acteurs principaux… le tout étant bien sûr généralement réalisé par photomontage plutôt qu’en illustration.

Dans l’affiche moderne, on voit également apparaître une couleur de fond standard signalant le genre du film (blanc pour la comédie, noir pour le thriller…), avec depuis les années 2000, des distributeurs qui vont jusqu’à pré-tester l’impact des visuels sur un public représentatif.

Conséquence de cette rationalisation intensive des techniques de création d’affiche : une tendance à l’hyper-standardisation des visuels, avec des affiches de cinéma qui se ressemblent toutes, comme le démontre très clairement cet édifiant montage du distributeur Christophe Courtois :

LES PRINCESSES DISNEY ET LEUR ÉVOLUTION

LES PRINCESSES DISNEY ET LEUR ÉVOLUTION

D’un archétype usé des « petites princesses parfaites » …

C’est après Blanche-Neige, Cendrillon, La belle au Bois Dormant, princesses en détresse à la peau diaphane, la bouche en cœur, fragiles et naïves subissant leur destin. Notamment avec l’arrivée sur les écrans de « La Belle et la Bête » par exemple. Œuvre qui d’après Emma Watson constitue une première déviation dans l’histoire de Disney. Avec son côté féministe, elle se démarque de ces jeunes filles qui « attendent » toutes d’être sauvées par un riche et bel homme. 

Elle marque une première rupture dans la tradition avec son absence de volonté d’épouser le plus canon ou le plus mignon garçon du village.

… À des princesses plus inspirantes et réalistes 

Viennent ensuite Pocahontas en 1995, l’indienne rêvant de risques et d’aventures. Ou encore Mulan en 1997, guerrière chinoise. Elles cassent une fois pour toute l’image usée de la princesse à la peau blanche comme héroïne. Elles incarnent des personnages un peu plus neufs avec leur soif de découverte et d’action et leurs origines étrangères.  

Trois princesses Disney emblématiques

Nous arrivons dans les années 2000 avec Merida, rousse, insoumise et refusant de se marier. Le fait que l’on représente des héroïnes ayant des compétences physiques est, à l’époque, plutôt nouveau de la part de Disney.

Les personnages féminins sont d’ailleurs le plus souvent dans les films Disney. Complimentés sur leurs apparences plutôt que sur leurs aptitudes physiques. On pourrait aussi se pencher sur l’arrivée de Moana. S’éloignant encore un peu de ces standards de beauté que l’on pouvait retrouver à l’époque. Avec ses cheveux bouclés et une morphologie un peu plus réaliste. Elle marque encore plus une rupture par rapport aux petites filles parfaites des Disney. C’est d’ailleurs leur première héroïne dont la storyline ne mentionne à aucun moment une romance mais se focalise plutôt sur une amitié. 

Disney casse ses codes pour suivre les luttes de son époque

Mais c’est la sortie du long-métrage Reflet, relatant le parcours d’une fille atteinte de dysmorphie corporelle qui change. C’est un trouble qui concerne des personnes obsédées par leurs défauts physiques. Il fait de ce concept un message de body-positivisme innovant et inédit pour Disney. Il s’inscrit parfaitement dans les problématiques et les luttes actuelles. Cette évolution de ces héroïnes Disney sert d’illustration au progrès de la société, de symbole à la lutte féministe. Et démontre au succès de celle-ci à influencer et à prendre sa place dans notre culture et dans le cinéma. 

Un manque de représentations féminines dans les métiers de la réalisation ?

Mais encore aujourd’hui, une étude nous démontre que les petites filles qui regardent Disney, s’identifiant aux princesses, ont plus tendance à avoir des idées plus « traditionnelles » sur les rôles des hommes et des femmes, comme le fait qu’une femme devrait rester à la maison s’occuper des enfants ou que pompier est un métier plus destiné aux hommes. Ce phénomène pourrait s’expliquer par le fait que depuis la sortie de Blanche neige il y a 82 ans, seuls 3 films mettant en scène des princesses ont été coréalisés par des femmes : Rebel, puis les deux opus de la Reine des Neiges. Si nous avions plus de femmes scénaristes ou dans les métiers de la production, nous aurions peut-être plus de représentations féministes, et la voix des femmes seraient alors un peu plus mise en valeur ? 

https://www.disney.fr

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