The Babysitter 2 : Killer Queen

Une sortie attendue

En septembre 2019, satisfaite des résultats du film The Babysitter, Netflix annonce la production d’un deuxième volet avec le retour de McG à la réalisation et à la production. Dan Lagana signe pour écrire le scénario et la société de production Boies/Schiller Film Group Production confirme également son retour à la production. En août 2020, le service dévoile les premières images du film et fixe sa sortie au 10 septembre 2020.

Lors de l’annonce du projet, Netflix confirme que Judah Lewis, Hana Mae Lee, Robbie Amell, Bella Thorne, Andrew Bachelor, Ken Marino et Leslie Bibb reprendront leurs rôles dans la suite. Quelques mois plus tard, Jenna Ortega rejoint la distribution du film. En août 2020, le retour d’Emily Alyn Lind dans le rôle de Melanie est confirmé avec la sortie de la bande-annonce du film.

Bande annonce The Babysitter: Killer Queen

Deux ans après avoir affronté sa baby-sitter Bee et sa secte satanique, Cole est toujours hanté par les événements violents de cette soirée. De plus, son entourage pense que ce dernier n’a plus toute sa tête depuis la disparition de Bee et ses amis, l’histoire de Cole étant difficile à croire. Seule son amie et voisine Melanie le croit. Cette dernière le pousse à aller de l’avant et essaye de lui changer les idées. Pour ça, elle l’invite à un week-end au bord d’un lac. Néanmoins, au cours de la soirée, les amis de Bee reviennent d’entre les morts, obligeant Cole à les affronter une seconde fois.

Retour aux années 80

Désireux de ne pas mettre en scène une simple « redite » du premier épisode, ils sacrifient le personnage de Bee incarné par Samara Weaving, indissociable du premier épisode, et emmènent The babysitter – Killer queen loin des décors typiques de la production Amblin Entertainement. En effet, McG et Dan Lagana décident, par le biais d’une intrigue surréaliste qui leur servira de prétexte à enchaîner les rebondissements, de (re)visiter les décors typiques de slashers des années 80 : le bateau, le feu de camp (avec redneck en mode Delivrance), la jetée en bois plongée dans la brume, la cabane à la Evil Dead…

L’amour du genre et des 80’s est sincère – McG pratiquait déjà l’Art de la référence dans ses premiers films, à une époque où être geek n’était pas encore à la mode. On le remarquera ici par le biais de certaines références vraiment – et volontairement – obscures ou tirées par les cheveux, telles que ce code à 7 chiffres tiré de la chanson « Jenny » du groupe pop Tommy Tutone. C’est d’autant plus évident ici que McG tisse au cœur de The babysitter – Killer queen une gamme d’influences encore plus large, de la musique aux motifs visuels en passant par les dialogues, qui multiplient les références bien au-delà des limites conventionnelles du genre horrifique. Défiant les contraintes habituelles du genre de la comédie d’horreur, McG ose les ruptures de ton, casse les parois entre les genres, citant pêle-mêle Rob Reiner, John Hughes, Matrix ou encore Terminator 2 (véritable obsession chez le cinéaste, puisqu’il citait déjà ouvertement le film de James Cameron en 2003 dans Charlie’s angels – Full throttle).

Crédit image de mise en avant: Netflix

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